Aujourd’hui j’ai mal depuis la base du poignet jusqu’au bout de l’omoplate droit.
Et j’ai compris ce que voulait dire «être charrette» dans le jargon des architectes car j’ai tranché des planches en carton au cuter et collé des bouts de papier toute l’aprèm’ pour aider ma copine Marion-papillon à réaliser sa maquette de fin d’année.
Du coup je suis tellement crevée que je me demande bien...
Mais, à la bonne heure (bonheur?), en cherchant une réponse à cette question je suis tombée sur le recueil de la «poète et plasticienne figure du Street Art» Miss.Tic (piqué dans la piaule de ladite Marion) et j’y ai pioché quelques éléments de réponse :
En avant doute
Créer c’est résister
Fais de moi ce que je veux
Une langueur de lit d’avance
Regarde la réalité en farce
On ne radine pas avec l’amour
J’ai traversé
des pays
et des hommes
Comment taire
Comment dire
Prends mes jambes à ton cou
Le manque c’est un oiseau qui cherche ses ailes
Femme de l’être avec les mots de l’âme
J’ai le mal de taire et mes ailes en réclament encore...
Je joue
oui
Nos peaux aiment d’amour
Je donne à profusion
Je prête à confusion
Je t’aime profond dément
Est-ce que l’homme descend du songe?
Nous sommes tous en situation irrégulière
Vain coeur
Vain cul
Je ne me rends jamais
même à l’évidence
Tu le désires
Tue le désire
Vivre avec des espoirs
Le droit d’asile
Une histoire de fou
Permis de reconstruire
La vie en dose
Armée jusqu’aux dentelles
Avec l’amour le temps passe vite
Avec le temps l’amour passe moins souvent
(--> Ca c’est pour tous ceux qui me répètent que je suis jeune et bla bla bla!!!)
Je suis dans la lune ne la décrochez pas
Enfin quoiqu’il en soit...
Miss.Tic, «Je prête à rire mais je donne à penser» au éditions grasset, 11,90€
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