Quand on m'a offert ce livre en novembre 2004, il y était annoté en 2ème de couv' "Un livre plein de sagesse" ; quel juste commentaire...
A l'époque, toute jeunette que j'étais, j'avais lu une 60aine de pages pour reposer l'ouvrage derrière les vitrines poussiéreuses de ma jolie bibliothèque voutée...
Aujourd'hui, alors que dans un mois je m'envole au pays de Bouddha, j'ai repris ce petit bouquin, tout fin qu'il est de ses quelques 172 pages, et je l'ai glissé il y a une semaine dans mon sac entre mon appareil photo et ma pomme. Ce matin ligne 7 j'ai tourné la dernière pages entre place Monge et Censier Daubenton avec une sorte de vague à l'âme bienheureux!
Siddartha, est une jeune Brahma (d'inde) qui comme beaucoup est en proie à des sentiments intérieurs très expressifs, souvent contradictoiresvet qui s'affrontent parfois avec une grande violence, ce qui torture l'âme innocente qu'il est au matin de sa vie!
Ce livre raconte le chemin qu'il va parcourir depuis l'adolescent qu'il était jusqu'au vieillard sage qu'il va devenir. Ça pourrait paraitre un brin cul-cul comme ça de but en blanc mais détrompez vous!
Il sera en pagne avec la barbe et les cheveux longs dans la peau d'un Samana, dénué de tout attachement matériel, puis riche commerçant cupide joueur et infâme buveur, et enfin passeur sur une rivière aux milles voix... toujours à la recherche de LA Sagesse ou peut-être autre chose au final................!
Sincèrement, bien que je n'en n'aies jamais pris, je crois bien que ce bouquin pourrait remplacer une bonne boîte de prosac, il rend complètement zen!! Si si promis, ce mec peut avoir toutes les raisons du monde pour égorger après avoir torturé sans pitié une détestable pourriture qui lui aurait fait la pire vacherie de la terre, il ne le fera pas, il pensera, écoutera, ressentira ce qui se passe autour de lui, puis la haine passera, pour faire place à la clémence, le détachement, la paix! J'en étais presque à sourire aux enc**** qui courent choper les strapontins dans le métro alors que j'ai 2 sacs qui me percent les épaules et me ratatinent matin et soir, ou à vouloir pardonner toutes les petites maladresses qui me rongent aux quotidien... ALALA, ça fait du bien d'être Zen je vous jure!
Allez, quelques extraits :
"L'amour peut se mendier, s'acheter, se donner, se ramasser dans la rue, mais il ne se vole pas!"
"Ecrire est bien, penser est mieux ; il est bon d'être habile, il est mieux d'être patient."
" - Tu es, lui dit-elle, pensive, celui qui, de tous ceux que j'ai vus, sait le mieux aimer. Tu es plus vigoureux que les autres, plus souple, plus docile. Tu as bien profité de mes leçons, Siddartha. Plus tard, quand j'aurai quelques années de plus, je veux avoir un enfant de toi. Et pourtant, chéri, tu restes, au fond, toujours Samana ; tu ne m'aimes pas, tu n'aimes personne. N'ai-je pas raison?
- C'est bien possible, dit Siddartha d'une voix fatiguée. Je suis comme toi? Toi non plus tu n'aimes point ; autrement comment pourrais-tu faire de l'amour un art? LEs êtres tels que nous sont peut-être dans l'impossibilité d'aimer. Les autres hommes le peuvent, c'est là leur secret."
"Sans s'en rendre compte lui-même, il s'était efforcé, pendant tout ce temps, de réaliser son désir, d'être un homme comme les autres, ces grands enfants! et il n'avait réussi qu'à rendre son existence plus misérable et plus vide que la leur, par ceque leur buts n'étaient pas les siens, pas plus que leurs soucis"
"Tous ces besoins, tous ces enfantillages, toutes ces aspirations naïves, déraisonnables, mais dont la réalisation donne à la vie un si puissant élément de force, ne semblaient plus maintenant aux yeux de Siddartha choses si négligeables, si puériles ; il comprenait que c'était pour elles que les hommes vivaient(...)"
A l'époque, toute jeunette que j'étais, j'avais lu une 60aine de pages pour reposer l'ouvrage derrière les vitrines poussiéreuses de ma jolie bibliothèque voutée...
Aujourd'hui, alors que dans un mois je m'envole au pays de Bouddha, j'ai repris ce petit bouquin, tout fin qu'il est de ses quelques 172 pages, et je l'ai glissé il y a une semaine dans mon sac entre mon appareil photo et ma pomme. Ce matin ligne 7 j'ai tourné la dernière pages entre place Monge et Censier Daubenton avec une sorte de vague à l'âme bienheureux!
Siddartha, est une jeune Brahma (d'inde) qui comme beaucoup est en proie à des sentiments intérieurs très expressifs, souvent contradictoiresvet qui s'affrontent parfois avec une grande violence, ce qui torture l'âme innocente qu'il est au matin de sa vie!
Ce livre raconte le chemin qu'il va parcourir depuis l'adolescent qu'il était jusqu'au vieillard sage qu'il va devenir. Ça pourrait paraitre un brin cul-cul comme ça de but en blanc mais détrompez vous!
Il sera en pagne avec la barbe et les cheveux longs dans la peau d'un Samana, dénué de tout attachement matériel, puis riche commerçant cupide joueur et infâme buveur, et enfin passeur sur une rivière aux milles voix... toujours à la recherche de LA Sagesse ou peut-être autre chose au final................!
Sincèrement, bien que je n'en n'aies jamais pris, je crois bien que ce bouquin pourrait remplacer une bonne boîte de prosac, il rend complètement zen!! Si si promis, ce mec peut avoir toutes les raisons du monde pour égorger après avoir torturé sans pitié une détestable pourriture qui lui aurait fait la pire vacherie de la terre, il ne le fera pas, il pensera, écoutera, ressentira ce qui se passe autour de lui, puis la haine passera, pour faire place à la clémence, le détachement, la paix! J'en étais presque à sourire aux enc**** qui courent choper les strapontins dans le métro alors que j'ai 2 sacs qui me percent les épaules et me ratatinent matin et soir, ou à vouloir pardonner toutes les petites maladresses qui me rongent aux quotidien... ALALA, ça fait du bien d'être Zen je vous jure!
Allez, quelques extraits :
"L'amour peut se mendier, s'acheter, se donner, se ramasser dans la rue, mais il ne se vole pas!"
"Ecrire est bien, penser est mieux ; il est bon d'être habile, il est mieux d'être patient."
" - Tu es, lui dit-elle, pensive, celui qui, de tous ceux que j'ai vus, sait le mieux aimer. Tu es plus vigoureux que les autres, plus souple, plus docile. Tu as bien profité de mes leçons, Siddartha. Plus tard, quand j'aurai quelques années de plus, je veux avoir un enfant de toi. Et pourtant, chéri, tu restes, au fond, toujours Samana ; tu ne m'aimes pas, tu n'aimes personne. N'ai-je pas raison?
- C'est bien possible, dit Siddartha d'une voix fatiguée. Je suis comme toi? Toi non plus tu n'aimes point ; autrement comment pourrais-tu faire de l'amour un art? LEs êtres tels que nous sont peut-être dans l'impossibilité d'aimer. Les autres hommes le peuvent, c'est là leur secret."
"Sans s'en rendre compte lui-même, il s'était efforcé, pendant tout ce temps, de réaliser son désir, d'être un homme comme les autres, ces grands enfants! et il n'avait réussi qu'à rendre son existence plus misérable et plus vide que la leur, par ceque leur buts n'étaient pas les siens, pas plus que leurs soucis"
"Tous ces besoins, tous ces enfantillages, toutes ces aspirations naïves, déraisonnables, mais dont la réalisation donne à la vie un si puissant élément de force, ne semblaient plus maintenant aux yeux de Siddartha choses si négligeables, si puériles ; il comprenait que c'était pour elles que les hommes vivaient(...)"
1 commentaire:
C'est effectivement un très bon bouquin d'initiation ^^
J'avais pris énormément de plaisir à le lire, et je suis content de voir que je ne suis pas le seul !
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