[Jeudi 27 mai, Lac Baïkal
Je crois que c’est un des plus beaux spots que j’ai jamais eu pour écrire.
Je suis sur l’île d’Okhgon sur le alc Baïkal. Il est 20h25, il fait encore jour mais le soleil a commencé sa descente. Je suis perchée sur le plus haut rocher d’une falaise et devant moi s’étend le lac ; infini, blanc, craquelé, embrassé par des collines… C’est magnifique, les rayons du soleil percent à la verticale puis ricochent en diagonale bien plus près de moi. A force d’examiner ce tableau surréel, au lieu de se noircir ma page se blanchit, je suis éblouie, littéralement !
J’écoute « lo bueno y lo malo » de Ray Heredia, c’est parfait, je ne l’ai guère écoutée celle-là, elle pourra désormais être la bande sonore de cet instant de magie, de paix, de splendeur…
Le monde est si GRAND ! Ce lac au trois quarts gelé, qu’est-ce qu’il fait là ?!
Et moi, qu’est-ce que je fous là ?!
En Russie, à trois jours et demi de train plus sept heures de fourgonnette de Moscou, sur une île en plein milieu du lac Baïkal à quelques centaines de kilomètres de
L’eau, la terre, le ciel, sont mes trois compagnons ! La première a revigoré mon corps tout entier lorsque celui-ci c’est frotté à la rudesse de ses quelques
Que c’est BEAU !
…
Le temps d’écrire quelques cartes postales et l’équilibre des éléments se dissout ; le froid gagne mes extrémités et m’invite à rentrer boire la soupe chaude dans le grand réfectoire en bois avec mes amis multinationaux.
Merci la vie,
Merci la terre.]
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