Au surlendemain de mon quart de siècle, voici un poème chiné à Séville et traduit par mes soins :
Mars quatre-vingt-quinze.
Un homme seul qui écrit.
Il fronce les sourcils
et met tout son acharnement
à déterminer s'il vit
ou si c'est un rêve.
Le temps de l'enfance,
puis celui de la jeunesse
qui s'en va.
Déjà vient la maturité
- la présumée plénitude -
et c'est tout.
Que nous reste-t-il du présent?
Du passé et du futur,
qu'attendons-nous?
Seulement la transparente,
certitude de l'incertain,
entre les mains...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire