mercredi 6 mai 2009

TGV Saint-Malo – Paris, 03/05/09, 22h09


Envie d’écrire, besoin de bouger, de sauter, de crier, n’arrive pas à me concentrer ni à me focaliser sur quelque chose depuis tout à l’heure, idées qui grouillent dans tous les sens, envie de grogner, de jurer. Toutes ces idées il ne faut pas les laisser s’envoler, il faut les organiser dans ma tête et dans la réalité, il faut les concrétiser, mais pour le moment il faut les canaliser !

C’est quoi cette excitation qui me paralyse complètement ? Je pense à mille choses en même temps, je suis pleine d’enthousiasme, j’ai foi en moi, je me crois investie d’une mission qui flirt avec le divin, je me prendrais presque pour une graine de Coco (Chanel).

Je suis submergée d’espoir et d’envies! ou serait-ce l’inverse...

Ce quelque chose en moi qui doit sortir me donne de gros coups dans le ventre!! Enfin je reste sereine, si je suis sûre d’une chose c’est bien que ce ne sera pas un prématuré.

Une ode aux Gitans ? Un carnet de vie-age ?

Je vais réussir à faire quelque chose de grand ! Oui ! Quelque chose de grand pour moi et peut-être pour les autres, mais ça ne sera pas tout de suite, ça va continuer de mûrir, tout doucement, comme la petite bête qui monte, qui monte… Temps de gestation imposant.

Putain j’ai envie de faire le tour du monde dix fois, de sauter de montagnes en collines à pas de géants comme le chat botté avec ses bottes de sept lieues. J’ai envie d’écrire des livres, de m’abandonner à mon violon, de passer des nuits et des nuits entières à danser et danser encore, à tournoyer, virevolter, tourbillonner, jusqu’à me sentir picoter le moindre milimètre carré de la plante de mes pieds.

Janis Joplin CRY BABY dans mon casque et me donne encore plus envie, ENVIE, ENVIE, ENVIE, compris? De tout ça !

J’étouffe putain, j’ai envie de sortir de ce train et de courir sur les rails en criant ,la tête renversée qui regarde les étoiles qui brillent dans la nuit noire…

Ca y est, ça retombe, je perds confiance… mais pour qui je me prends ? Je ne suis que moi.

Je n’écris même plus de chansons ou de poèmes, je me contente de vomir mes indigestoins de pensées … facile …

Voilà !

Mais je n’arrive pas à m’arrêter, je ne suis pas complètement calmée, il n’y aura bientôt plus de place sur ce sujet de « politique de lancement de nouveau produit » et bientôt plus d’encre dans ce mini stylo ultra plat qui crèche dans mon agenda rose avec des photos de Ganesh et Sarswoti. C’est de la salsa maintenant qui me brûle les oreilles et nargue mon cœur et mes gambettes mais je ne peux pas danser maintenant-tout de suite, comme je ne peux pas commencer à réaliser mes projets aujourd’hui … que faire ? Je boue !

Ce foutu train a déjà douze minutes de retard, faut dire que je ne suis pas aidée…

Bien à vous.

Mais vous, qui ?

Assumer ce que j’écris.

Assumer de publier ce que j’écris.

Publier ce que j’écris pour assumer.

Ne plus jamais franchir le pas de ma porte sans mon carnet !

Quatre jours de liberté après quatre mois enlisée dans les conformités, je me retrouve vite, ça me rassure !

Un bout de papier grisé en quarante minutes sur un coin de tablette violacées de TGV et je me sens revivre, c’est pas beau la vie ?

1 commentaire:

manu a dit…

un jour, g lu sur ton facebook ke tu était à la recherche d'un film av une belle histoire d'amour qui fini bien pour meubler une soirée ennuyeuse...
Mm si ca fai un peti bou de tps, j'y ai repensé et je te conseil "Sailor & Lula" de Lynch
bise

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