lundi 28 décembre 2009

Paris-Madrid: je vole!



Dans l’avion.


On est au-dessus d’un matelas nuageux. La ligne d’horizon divise mon hublot en deux parties égales. Sur ce trait tout au bout, un doux filet de lumière jaune pâle repose délicatement. Un parfait dégradé de bleu du ciel s’échappe de la source de lumière.


Il est 7h20, le jour se lève sur la France.

Je pense à des folies : | Locuras ! Je me vois mettre toute la force du monde dans mon poing et défoncer le hublot du premier coup d’un revers surhumain. Puis courir et rebondir sur ce manteau nuageux et moelleux, les bras écartés, le visage offert à la brise matinale, jusqu’au rai de lumière.


Je sors de mon délire, sans pour autant revenir sur terre, et regarde el ciel. Je suis tout près du ciel. Je suis près de papa… et mémé, et marraine.


Les nuages sont un câlin pour les pupilles.





mercredi 23 décembre 2009

Bareclone: GitAna y Mariposa :)

Un peu d'égocentrisme et beaucoup d'amitié...

Dîner d'anniversaire, merci Mariposa!

Café face à la Sagrada

Bleu Barcelone!!

Mariposa, Georges et GitAna

Ôh!

GitAna

Mariposa


Bien le bonjour Monsieur le Vagabond!

Barcelone - Sagrada Familia

C'est le monument que j'avais en tête, gravé dans ma mémoire par des cartes postales que je n'ai jamais reçu et des films que j'ai vu et revus, je ne peux pas m'empêcher d'évoquer cette pélicule devenue culte malgré nous, ceux de la génération 80's...! L'auberge Espagnole...

C'est juste ÉPOUSTOUFLANT, et je vous épargne mes délires d'extase pour le moment car je dois être au bureau dans 10 minutes et que je ne me suis pas encore brossé les dents!

Mini aparté "culture": cette cathédrale est en continuelle construction, première façade réalisée par Gaudi, seconde par un autre architecte dont j'essayerai de vous retrouver le nom plus tard ;) (j'avais dit MINI!!)

La seconde façade (de la passion), sculptée par Josep María Subirachs si je ne m'abuse...!

Façade de la naissance vue de derrière



A cro-quer!

Un Jésus avec une grosse boule... :)


J'ai risqué ma vie pour vous prendre cette photo d'escargot :p

mardi 22 décembre 2009

Bleu Barcelone

Je traîne, traînasse et presque trépasse à écrire ces quelques lignes sur Barcelone…

Je ne suis même pas certaine que ce soit le moment opportun, mais je tenais réellement à partager quelques clichés de la capitale Catalane et je ne pouvais le faire sans évoquer ce qui, au final, m’a le plus marqué dans cette ville : la couleur de son ciel !

Certains salueront sont architecture singulière, que je mentionnerai plus tard avec mes impressions d’ « aficionada », ou bien sa vie nocturne, sa modernité ou encore sa richesse culturelle. D’autres, et à raison, ne se lasseront pas de faire l’éloge de la délicieuse extravagance « Gaudienne », et je les salue !

Mais je vais vous dire, si on me demandait un jour de décrire ce qu’est le bleu CIEL, je ne m’aventurerais pas sur des sentiers tortueux à trébucher sur un vocabulaire maladroit et hésitant qu’est celui de la définition du champ lexical d’une couleur, non ! Ma réponse serait telle quelle : B A R C E L O N E.

On a emprunté l’essence du ciel pour définir une couleur, on a qualifié le bleu de ciel, mais si vous n’êtes pas allés à Barcelone un dimanche d’automne (en fait c’était en hiver mais c’est pour la rime :p), si vous pensez que le bleu ciel est ce bleu clair un peu visqueux qui caractérise celui des Crayolas que vous teniez dans vos mains de bambins, alors croyez-moi, vous êtes dans l’erreur !

Sur la plage de Barcelone, à l’heure où le soleil se retire à pas feutrés, la couleur du ciel et de la mer se confondent pour nous servir un camaïeu de bleu à ne plus savoir qu’en dire à part… Bleu, bleu, bleu ! Bleu ciel, bleu mer, bleu clair, bleu pur, bleu beau, beau bleu, bleu roi ! Oui Roi, car à cette heure-ci, le bleu règne sur les rives de Barceloneta.

C’est la première fois que le bleu m’émerveille, au point d’avoir relégué le rose au second rang, moi la gitAnne ! Car le rose était de la partie, bien entendu ; bonbon, brillant, pimpant, comme à son habitude…

Et ce n’est pas à défaut d’avoir passé des heures entières à admirer la parade romantique du soleil à la terre aux quatre coins de cette dernière. Des couchers de soleil époustouflants et orgueilleux j’en ai vu, du rose, du orange, du saumon, du presque violet en veux-tu en voilà, j’en ai pris plein la gueule ! Mais un coucher de soleil si humble et si parfait dans son exactitude picturale, jamais au grand JAMAIS !

Bleu CIEL et rose guimauve, voilà ce que Barcelone à de plus précieux à vous offrir.





mercredi 16 décembre 2009

Ce rêve bleu

Il est arrivé comme un cheveu sur la soupe, tout long et élancé qu’il est, et il m'a réveillée en pleine hibernation Andalouse. Il a provoqué mes sens, stimulé ma perspicacité, titillé mon humour, abreuvé ma soif de mots justes...

Et j’ai écrit, alors qu’il n’était point encore parti, pour lui dire Merci. Simplement, librement, sans fioritures ni fausse modestie, sans retenue ne serait-ce qu'une once de mystère ou bien de sorcellerie, en toute impunité, transparence et spontanéité.

Oui je suis de ceux qui savent reconnaître les cadeaux du ciel, je suis passionnée, un peu folle et émerveillée. Ces quelques jours avec lui furent inattendus, fugaces et tranquilles et rares. Cette rareté a fait leur saveur, et c'est quelques notes d'amertume qui certainement, feront au lendemain un pied de nez à ma glotte si sotte qui fait des cabrioles au fond de ma gorge!

Toujours besoin de traduire mes maux par des mots pour que mon innocence foute la paix à mes sens, je crois d'ailleurs, sans grande prétention, qu'on s’était compris en matière de sensibilité, même si Mohamed Ali venait parfois Boxer le petit prince qui voulait partager la chaleur de son foyer avec ses amis lorsqu'il était petit... J'effraie toujours les hommes lorsque je déshabille mes ressentis, mais à l'hypocrisie je préfère l'évidence et la reconnaissance: j'ai été heureuse et sereine, un an que je n'avais pas caressé telle quiétude - trois cent soixante-cinq levers de soleil - et j'aurais bien pressé cette quiétude jusqu'à dessèchement mais le cadeau était sans double fond!

Grâce à sa majesté, j'ai rechargé ma foi en l'humanité, j'espère que le stock ne me glissera pas entre les doigts, et j'espère surtout que j'aurai alimenté la sienne, quelque soit le nom qu’il lui donne.

Ceci est un conte sans but ni avenir, comme notre rencontre, il est juste porteur d'un devoir de mémoire et d’espoir...

Il m’aura fait vivre un drôle de rêve; par essence éphémère, et qui s'éfface aux prémices de l'aube.

Parole de fée!

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