Il sera toujours difficile de penser à Amande sans évoquer un long pays d’Amérique Latine qui mène jusqu’au bout du monde... Le Chili. Le bout du monde où je suis allée grâce à elle et où nous avons rencontré des êtres humains d’une tendresse infinie.
Si je suis là aujourd’hui avec quelques notes d’émotion dans la voix, c’est pour représenter toutes ces personnes qui ont connu Amande et qui l’aiment du plus profond de leur coeur ; toutes ces personnes qui ont laissé des mots d’amour, des mots de lumière et de paix en son honneur. Toutes ses personnes qui sont de l’autre côté de la terre et dont j’essaye de faire sentir la présence à travers ces quelques mots. Toutes ces personnes enfin, qui au moment où je vous parle, sont réunies autour d’une jolie petite bougie pour Amande.
Amande vibrait au son la musique et rêvait parfois en Espagnol, c’est pourquoi j’ai proposé à ses amis de lire les paroles d’une chanson Chilienne pour les représenter.
Et puis, il y a trois ans, avant que je quitte le Chili et alors qu’Amande était à un des ses nombreux rendez-vous pour son projet d’Ecolo-Café, je me suis retrouvée seule dans la brume du matin sur les berges du port de Valparaiso, les pieds au-dessus de l’eau, et j’ai écrit ma première chanson en Espagnol... Evidemment je me suis empressée de montrer mon pamphlet à celle que j’appelais Hermana (grande soeur), et bien sûr, toute à son enthousiasme et à sa folie créative, elle m’a aidé à adapter les paroles, elle a composé la musique, et nous avons inventé la mélodie à deux - assises pieds nus dans l’herbe chaude d’un parc ou sur le perron de la maison de Pablo Neruda à Santiago... Puis nous avons chanté cette «"canción de despedida"» (chanson de départ) la veille de mon retour en France.
J’avais proposé des grand noms de la scène Chilienne comme Victor Jara ou Violetta Parra mais ses amis m’ont suggéré de lire notre chanson. Alors pardon pour vos oreilles mais plutôt que de la lire je préfère vous la faire écouter car on y entend Amande à la guitare et au chant. Et à notre décharge, sachez que ceci fut enregistré sur un coin de canapé à une heure du matin, après une grosse bringue et avec un Dictaphone...
Hier c’était ma chanson d’au revoir, aujourd’hui c’est la sienne.
Avant de commencer à lire ce texte, il est impératif de lancer la vidéo ci-dessous!
Je sortis errer dans le village. Je devais aller à la poste, c’était là mon unique impératif.
Je marchais lentement en ressentant chacun de mes pas sous mes pieds, en humant les mille odeurs empruntées au désert par le vent, en tendant mes joues au soleil et en faisant quelques cabrioles à l’ombre du faux-poivrier de la place principale ; un grand arbre aux allures de saule pleureur parsemé de fleurs roses et légères à l’odeur poivrée.
J’écoutais le prélude en mi mineur, Op 28, N. 4 de Chopin et j’avais envie de m’entortiller dans les branchages du Grand Arbre. J'avais envie de laisser les tiges lasses feindre de m’étrangler en caressant mes pommettes, envie d’accompagner cette vertigineuse dégringolade de la paume de ma main, de saisir entre deux doigts les petites feuilles tendres et vertes en forme d’amande, et de les masser en formant des petits cercles.
Je voulais être une danseuse étoile avec son tutu rose pâle, ses collants scintillants et ses belles pointes - ô femmes qui incarnent la douceur, la délicatesse et la force! Je voulais faire l’arabesque, étirée par les frêles lianes du Grand Monsieur, tourner sur mes pointes le dos cambré, laisser la grâce envahir mon corps jusqu’au bout de mes ongles : tourner, virer, virevolter...
J'allais renifler la quiétude du solide tronc de bois, l’entourer de mes bras, poser ma joue tout contre lui, le caresser d’un battement de cils, lui murmurer qu’il était beau, fier et solide, le serrer fort pour qu’il entende ma musique, le remercier de cette communion, de sa bienveillance et de sa protection.
Si j’étais un homme j’aurais le béguin pour les étoiles.
Depuis que mon père est parti je fais des câlins aux arbres.
Deux minutes trente-deux : ce fut le temps de la trêve, le temps de ma danse imaginaire plantée bouche ouverte, tête renversée et yeux en l’air sous le Grand Arbre. Le temps d’un prélude.
C’est sur un air d’Isaac Delgado (grand chanteur Cubain) que je rédige ce billet, et pour cause, c’est (encore) grâce à la salsa que j’ai matière à bavarder!
Il y deux semaines de cela j’avais donné RDV à Fabien dans un petit bar absolument charmant, bohème et bon marché de la capitale - le Caravane près de République - suite au souhait qu’il avait formulé de me rencontrer pour que je lui parle de mon voyage en Amérique Latine! Il faut dire que le garçon s’apprête à s’envoler pour un périple d’un an sur la Pacha Mama, et que c’est pas rien...!
Pour la première fois j’avais en face de moi quelqu’un qui buvait mes paroles comme un papi Cubain sirote son rhum devant sa partie de domino - extrêmement concentré - et je dois dire c’était très agréable! D’autant plus que le jeune homme m’est apparu comme un ovni dans sa génération (qui est la mienne) : un gars qui sait ce qu’il veut et qui se donne les moyens d’y parvenir avec détermination, organisation, humour et humilité! (Non il ne m’a payé pour rédiger cet article) Et un mec qui ne fait pas de fautes d’orthographe... C’est tellement rare de nos jours que je ne pouvais qu’être séduite par le personnage et son initiative, non?
Et en plus lui, contrairement à moi, il avait monté tout un projet autour de son voyage, en étroite collaboration avec l’entreprise sociale Salsamundo : la boîte qui veut... «Cambiar le mundo bailando» (changer le monde en dansant), n’est pas terriblement poétique?
Son voyage portait déjà un blaze «Latinamundo» et une accroche «Voyage culturel, artistique et solidaire d’un an en Amérique Latine.
Forcément, notre échange ne put être que fructifiant... Et c’est ainsi que, deux heure et une bière plus tard, visiblement séduit par mes récits, il m’invita a venir conter au monde entier (au moins) mes péripéties latines sur l’émission «Salsamundo on air» de la webradio du site de sa boîte. (Enfin le vrai boss c’est Flo, je veux pas d’embrouilles moi!)
Je voulais commencer ce post par «aujourd’hui je vous offre du repos, rien à lire, tout à écouter» mais c’est encore raté... Je me suis laissée emportée et je vais poursuivre dans ma lancée!
J’ai donc retrouvé Fab chez Flo (vous suivez?!) un soir de janvier pour partir à l’autre bout du monde : Mennecy (je viens de mettre environ 13,48 minutes à trouver l’orthographe de ce bled sur internet...) dans le 91! A bord nous avions embarqué Betina, nutritionniste aux origines Arméniennes absolument sublime (de quoi toutes nous faire rougir de jalousie les filles!) et après un arrêt à MacDo (pardon Beti) nous arrivâmes dans une sorte de zone industrielle bien glauque de grande banlieue... Là-bas nous attendaient David et Déborah de Radio Bachata Domicana et qui nous accueillaient chaleureusement dans un studio radio de première qualité!
C'est dans cet espace confiné, avec de la moquette beige sur les murs, casque sur la tête et micro dans la bouche (je n’exagère presque pas!), que nous avons passé deux heures à rebondir sur les expériences des uns et des autres, en abordant des thèmes divers comme Pourquoi partir? Dans quelles conditions? La réaction des proches, les anecdotes, en quoi cela nous a-t-il changé? Et tout et tout!
Alors au début on a la voix qui tremble d’intimidation puis la magie de la radio fait effet, on se prend à son propre piège et c’est l’émotion des souvenirs qui nous fait trembler ou bafouiller (par exemple quand je dis que ça ne me faisait pas peur de dormir dans des hôtels où il n’y avait pas d’eau froide... je voulais bien sûr dire «d’eau chaude»!), mais heureusement Fab et Flo sont tellement des rigolos qu’au final, même si j’ai pas pu raconter la moitié de ce que j’avais prévu, on s’est quand même ‘hachement’ bien marrés!
Allez, je ne vous fait point languir une minute de plus :
Aujourd'hui c'est toute émue que je prend conscience, en arrivant au bureau, la mine boudeuse d'un début de semaine, de la date qu'on est: le 16 novembre 2009.Il y a exactement 1 an, je me réveillais avec ma maman à 4h du matin dans notre modeste hôtel d'Aguas Callentes, je descendais grignoter un peu de "pain" avec de la confiture d'abricot trempé dans du thé, une banane, et je filais, toute excitée, jusqu'à l'arrêt de bus des navettes qui conduisaient sur le tant rêvé, espéré, idéalisé site Inca... Nous montâmes dans la seconde navette et arrivâmes parmi les premiers pour assister au spectacle du soleil qui chasse la brume sur les hauteurs du Wayna Pichu pour laisser la clarté du jour envahir complètement le site et nos tripes pas la même occasion... Puis les heures qui ont suivi, ont leur part de mystère qui ne se raconte pas, et resteront gravées longtemps, très, longtemps dans la mémoire de chacun de mes sens!
Il était une fois, il y a bien longtemps, ou peut-être pas tant, quelque part, pas très loin d’ici ; un muchacho. Même si certains l’appelaient voleur, il ne volait rien d’autre que quelques cœurs gitans se promenant dans les montagnes. Un certain jour, alors qu’il redescendait des temples à bord d’un train, alors qu’il ne pensait à rien d’autre qu’à une petite mouche fendant l’air dans son cerveau, son chemin croisa celui d’une niña… Ses yeux étaient vivants et joyeux, son sourire remplissait l’air de vie, et sa voix chantait des chansons d’amour.
Lui, il voulait vivre l’allégresse de ses yeux, boire la vie de sa respiration, et danser au son des ses chansons et de son amour. D’elle, nous savons seulement qu’elle brillait, souriait et aimait.
Ils engagèrent la conversation sans savoir bien comment, ils partagèrent d’éternelles minutes, et les vieilles légendes disent qu’une étincelle du Bon Amour commença à s’allumer sans que personne ne s’en rende compte. Ainsi, entre sourire, regards, et conversations joyeuses et légères, ils arrivèrent à leur destination. On ne peut pas affirmer si c’était leur réelle destination ou seulement une halte de transition pour un autre endroit, plus profond, plus beau. Elle vibrait, brandissait son couteau et lançait de l’amour de niña de tous les côtés. Le muchacho buvait son amour sans bien savoir ce qui se passait, il souriait, sa joie était notoire.
La niña sortit ses défenses… sa mère, belle et complice, elle regardait par la fenêtre alors que la forêt passait sans fin. Son sourire et son silence complice laissèrent tout entre les mains de la niña qui prit son couteau et démontra, tranchant d’un coup juste et franc la miche de pain qu’elle tenait fermement, qu’elle pouvait se suffire à elle-même, et que s’il le fallait elle n’hésiterait pas à plonger sa lame dans n’importe qui oserait en abuser. Mais il était déjà trop tard, le muchacho était disposé à lutter à mains nues contre ce couteau et façonner la lame à la hauteur de son amour pour la niña.
Femme, niña, gitane… ses yeux le regardèrent une dernière fois et ils se quittèrent de loin, lui pensant que peut-être il ne la reverrait jamais, rêvant déjà qu’elle l’appelle, elle, sans cesser de sourire elle passa son chemin cherchant la tranquillité que la nuit des montagnes semblait annoncer.
« Bonsoir, c’est moi », cette nuit là le téléphone sonna, comme d’autres nuits ensuite. Le cœur du muchacho fit un bond dans ses entrailles et battit comme si ces mêmes montagnes lui arrachaient le torse. Il fit son possible pour être avec elle, jusqu’à sacrifier ses propres devoirs. Il s’en échappa, il voulait retrouver sa niña, s’occuper d’elle, veiller sur elle. Elle fut toujours noble, sans cesser de briller ni de sourire, elle sut comprendre et attendre. Finalement le jeune put s’échapper pour elle, et ainsi, se demandant si ce serait réel ou juste un rêve des montagnes, il l’emmena dans un bar. Un groupe médiocre faisait des pieds et des mains pour sonner agréablement, ce n’était pas gagné, mais cela, à lui, lui importait peu. Et cela, à elle, lui importait tout aussi peu. C’étaient juste des moments partagés, des moments magiques.
On danse ? Ils ne trouvèrent pas les rythmes rêvés, mais ce qu’il y avait suffit, le Bon Amour se chargeait du reste. Un baiser, un autre ; une caresse. Ses beaux yeux enflammaient sa passion. Ses baisers réveillaient ses instincts ; c’était écrit. Ce qui était né entre eux n’était pas commun. Ce n’était pas de ce monde.
Lui était un voleur, elle une gitane. Le voleur déroberait son cœur, la gitane boirait son amour. Ainsi, la musique et le rythme furent complices du Bon Amour et le voleur et la gitane s’enfuirent ensemble.Ils enfreignirent toutes les règles et s’aimèrent sans cesser, sans repos, sans douter, ils s’abandonnèrent aux bras l’un de l’autre comme s’ils étaient un couple depuis toujours, comme s’ils ne faisaient qu’un. Le voleur et la gitane s’aimèrent une fois, plusieurs fois, ils furent heureux.
Une nuit passa. Le voleur ne s’éveilla pas, il pensait que sinon peut-être le rêve serait terminé. Il s’accrocha au rêve et décida de le vivre.
Elle, se contenta de disparaître.
Notre voleur marcha dans l’obscurité, vagabondant dans la ville sans nouvelles de sa gitane jusqu’à ce que le Bon Destin voulu que la mère, belle et complice, le croise dans les rues déambulant comme un zombie. « Dites-lui madame que j’attends son appel, que je veux juste la voir et l’aimer » Le voleur tacha de retenir sa passion même si celle-ci s’échappait par toutes ses pores.
Et la gitane appela ; elle appela parce qu’Amour était de la partie, leur histoire venait de commencer. Ils passèrent une seconde nuit ensemble ; on sait seulement ce que les murs de ce lieu nous voulurent bien conter. Ils disent qu’ils s’aimèrent comme jamais d’autres s’étaient aimés. Ils disent que lui se perdit dans son amour, et qu’elle fut plus heureuse que ce que racontent les vieilles histoires. Il n’y eut pas Tristan et Iseult. Il n’y eut pas Roméo et Juliette, ni même Helena et Paris. Aucun conte n’existait avant et n’existera après le leur : le voleur et la gitane. Personne ne sait bien ni quand ni comment mais Amour s’empara d’eux, il les fit porteurs de son drapeau et martyrs de sa cause.
La nuit, comme toutes les autres nuits toucha à sa fin, mais pas son amour. Une certaine mélancolie enveloppa leurs âmes, mais ils ne se laisseraient pas anéantir sous le coup de la séparation. Leur amour était né et grandissait plus vite que jamais. Il s’était construit fort et unique. Magnifique, sain. Il grandissait chaque minute (et il paraît qu’il grandit toujours !).
Du voleur, nous savons qu’il se promène par là-bas, entre mers, sable et pensées. Rêvant d’elle-même réveillé, voyant ses yeux profonds, sentant l’odeur de son amour, et désirant de toutes les forces de ce monde et de l’autre monde pouvoir être de nouveau avec elle, l’admirer, se perdre dans son sourire, l’aimer et ne jamais la laisser.
D’elle, les légendes disent qu’elle s’en retourna dans les terres du sud et d’autres encore plus lointaines. ILS DISENT QU’UN JOUR ELLE PUT OUBLIER ET CONTINUER A DANSER. Ils disent que la musique remplissait son monde tandis que son violon attendait d’être joué et la musique de son amour raisonner de nouveau.
Plus tard, on apprit qu’ils se revirent. On sut qu’Amour les joignit de nouveau et que plus jamais il ne les sépara. Le voleur et la gitane jouèrent ensemble de nouveau et le violon sonna plus doux que jamais. Ils disent qu’il y a des histoires d’amour qui sonnent des cordes au monde, les anciens disent que leur amour est unique. Qu’il vit plus fort et qu’il est le moteur qui alimente la grande roue de l’Amour de tous les autres.
On sait que les yeux de la gitane brillent plus que jamais et que le voleur ne vola jamais plus. On sait que leurs baisers, leurs caresses, et leur amour fut tellement intense qu’ils envahirent le monde et que toutes les personnes purent le sentir et le vivre. On sait par de récentes nouvelles qu’ils trouvèrent le moyen de rester liés bien que le temps, la distance et l’histoire voulurent jouer en leur défaveur, il n’y eut aucune force plus puissante que leur amour.
Pérou, 23 novembre 2008.
[Texte traduit de l'espagnol par mes soins, inspiré de faits réels...]
Voilà, de retour à Santiago le coeur lourd, la nostalgie m'a envahie ce matin alors que j'étais face à la mer dans le port de Valparaiso, assise les pieds au dessus de l'eau, le regard dans la brume tout là bas, attendant le petit chalutier qui allait me faire faire un tour à côté des énormes bateaux et des petits rafiots pleins de Pelicans...
4 mois de voyage me sont revenus en pleine face, des milliers d'instants magique, grandioses, extraordinaires, des rencontres, tellement de rencontres plus chaleureuse les unes que les autres...
Et ce dernier week-end entre Viña et Valpo... Logées chez un mec fantastique qui a vraiment éte plus qu'adorable avec nous, et cette aprem' alors que je sortais du théÂtre Mauri où on est allés manger, je suis tombée sur 5-6 saltimbanques avec leurs percus, guitares, accordéon et violon, et ils m'ont embarquée à leur répèt dans une baraque-squat sur les hauteurs de Valpo... J'ai joué avec eux, du violon, et même essayé les percus typiques de cumbia! Après ils m'ont entraìnée dans l'ancienne prison transformée en centre culturel et artistique, ils avaient rendez-vous pour une répet' affro!
Bref... voilà... Trop tôt pour rentrer, se sont passées tellement de choses, j'ai appris, j'ai grandi, ôh combien, mais j'ai pas fini, j'ai pas retourné le continent dans tous les sens, et j'ai besoin de la chaleur des gens d'ici...
Oh mélancolie!
me change à la plage!
L'a échapé belle
Rapa Nui : costume de l'île de Paques!
Petit dej de rêve...
La Sebastiana : maison de Pablo Neruda
Avec Marcella Instant bonheur en chantant avec Amande sur la plage...
Avant dernier week-end en terres lointaines, plein été sur le territoire Chilien, j'en ai donc profité pour m'echapper quelques jours à la plage (en décembre) avec mon amie Amande...
Ce que je retiendrai le plus de ces quelques jours, et ce n'est ps pour faire ma fleur bleue, mais sincèrement, asseyez vous en plein milieu d'une plage, seul(e), avec un bouteille de vin, une clope (pour les fumeurs, sinon nimporte quelle sucrerie fera l'affaire), de la bonne musique, et regardez le reflet de la lune sur les vagues... Les premières secondes, quand la vague s'élève, c'est comme le scintillement d'une rivière de diamant, c'est le moment le plus magique et le plus rapide, puis la vague se casse dans une explosion de milliers de bulles et un fracas qui recouvre à contre temps votre musique, enfin c'est une mousse à la douce odeur du large qui vient carresser vos narines et taquiner vos pieds...
Ouuu, comme c'est chouuu le hérisson et la petite tortue en coquillages :p
Fruits de mer...
Maison de sorcière :p
Pour descendre à la petite plage "perdue" où nous avons fait 2 nuits de camping sauvage il nous a fallu passer par un chemin plus que tortueux en descente avec des marches en rondin de bois toutes cassées ou carrément absentes et avec les sacs en plus!
C'était magique, le soir quand y'avait plus personne, on s'entrainait pour notre choré sur une estrade, au crépuscule, face à la mer...
On a planté notre tente sous un pin à une cinquantaine de mètres des vagues et on a pique-niqué la bougie et a la lampe de poche :D
Nous remarquerons qu'il manque la partie étanche et coupe vent de la tente... Et oui, on est aventurières ou on l'est pas :p
Là, il ne faut ni regarder mon énorme décolté, ni mes bourlets minuscules :p, mais bien ce super "couteau suisse set de table" cadeau de papou et mamy!!
La gitAnne attaque le Pacifique!
Ole!!!!
Bouuuuh! Oui, j'avais tellement froid le soir que j'ai fais un poncho de ma jupe de flamenco! Je ne dirai pas biensur que j'avais oublié mon sac de couchage et que je suis morte de froid 2 nuits de suite, puisque j'ai résucité :p
Aaaaah ce que j'adore quand je pars vaquer a mes occupations au point d'en délaisser quelque peu mon blog et que les mails arrivent petit à petit me suppliant de reposter des photos et de conter mes aventures...
Et bien, je suis rentrée a Santiago jeudi 20 novembre à 1h de matin après moultes aventures du au fait que la carte bleue de ma maman ne foncionnait point (ayant perdu la mienne avant de partir on avait que celle la et arrivées a Cusco j'avais fini ma réserve d'euros...), j'ai fêté mon anniversaire au restau en famille et dans la salle des fetes de chez Koala et Amande avec les amis, ben oui, 2 tournées, comme à la maison :), puis j'ai repris ma petite vie Chilienne : boulot (crepes), metro, flamenco, dodo...!
A ceci pres que j'ai déménagé, j'habite maintenant dans le quartier de Providencia, bien au centre, un peu chic... Je suis dans une énorme maison de 2 etages. J'habite au rez-de-chaussée avec Mariano et Andres, 2 chiliens PD, les "dueños" de la maison, Hanna et Alex des anglais et Marlin un canadien. En haut je les connais pas trop à part Simon un francais de Mantes la Ville!!!!! Lui aussi homo :p, c'est mieux comme ca, moins de problemes :D
Bref, Mariano est prof de danse et.............................. il y a une salle de danse à mon etage!!!!!!!!
Allez, je vous fais visiter la maison :
Le salon
La salle de danse :D !!!
Cuisine...
Ah oui, j'ai oublié un petit detail, y'a 5 chats!!!! Enfin, 4 chattes dont une bébé de 5 mois et un chat :D Qu'est-ce qu'elle est contente la gitAnne!!!!
Coucouuuuuuuu !
La chtite nounette :)
Et puis cette aprem', je suis allée au musée des Arts Visuels, c'etait génial, que des trucs loufoques que j'ai adoré :
Paula, un petit bout de femme de 19 ans, la fille d'Irma qui danse le flamenco avec moi, etudiante en art appliqués, super intéressante et qui me fait découvrir des coins géniaux!
Regardez moi la celle-là, toute petite, toute rose, toute mignone, toute innocente, coquine, qui croque sa glace en forme de coeur le coeur léger... Je crois que les jours où ca ira pas, je regarderai cette photo...
Ah, ben et pour ceux qui sauraient pas........... J'ai faisle grand saut!! Mon tatouage que je voulais pour mes 20 ans, et bien voilà... C'etait à Cusco, dans la chambre de Carlos, un ami de Raul que j'ai rencontré dans le train en revenant du Machu Pichu.............................