mardi 23 novembre 2010

Años, Fernando Ortiz


Au surlendemain de mon quart de siècle, voici un poème chiné à Séville et traduit par mes soins :

Mars quatre-vingt-quinze.
Un homme seul qui écrit.
Il fronce les sourcils
et met tout son acharnement
à déterminer s'il vit
ou si c'est un rêve.

Le temps de l'enfance,
puis celui de la jeunesse
qui s'en va.
Déjà vient la maturité
- la présumée plénitude -
et c'est tout.

Que nous reste-t-il du présent?
Du passé et du futur,
qu'attendons-nous?
Seulement la transparente,
certitude de l'incertain,
entre les mains...



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