lundi 7 mars 2011

Perplexes... comme le chimpanzé?!

J'avais pensé à plusieurs titres pour ce billet comme "Un matin dans le métro" ou "De Nietzsche et de CCIP" (Chambre de Commerce et de l'Industrie de Paris), mais je me suis dit que ça vous donnerait pas forcément l'incentive (oui j'ai des restes de ma formation marketing) pour le lire.

J'étais donc dans le métro en train de lire un passage de la section "De l'âme des artistes et des écrivains" de l'ouvrage "Humain trop humain I" de Friedrich Nietzsche (attention : n-I-E-T-Z-s-c-h-e!) et...
Quoi? Je me la pète?? Mais trop pas!
Attendez, je vous signale que je viens de traverser une période de crise existentielle absolument abominable! Mais si vous savez bien; le genre de désagrément mental qui revient régulièrement tout au long d'une vie, mais à fréquence démultipliée entre 20 et 30 ans! (35?)

Bref, alors forcément, dimanche soir il y a deux semaines j'ai voulu prendre mon destin en main et je suis descendue à la cave... fouiller mes vieux cartons dans l'espoir d'y dénicher un roman de bas étage qui me rendrait momentanément la vie plus légère et...
Je suis remontée avec "Humain trop humain" de Nietzsche et "Introduction à la psychanalyse" de Freud! Appelez ça erreur de parcours ou ce que vous voudrez, le fait est que je me suis retrouvée à lire ma première oeuvre philosophique dans le métro il y a de ça quelques jours.

Alors je vous préviens tout de suite, même si ça fait méga classe de s'afficher en public avec un truc pareil entre les mains, ça ne vous rend pas pour autant plus intelligent parce que je vous explique pas ma tête quand je suis tombée sur ce passage :

"199. L'attrait de l'inachevé en art.
L'inachevé produit souvent plus d'effet que le complet, dans le panégyrique surtout : on a justement besoin, pour ce qu'il se propose, du charme de l'inachevé, élément irrationnel qui fait comme miroiter une mer à l'imagination de l'auditeur et voile, tel un brouillard, le rivage opposé, c'est-à-dire les limites de l'être qu'il faut louer"

Là, (virgule) je lève la tête perplexe,

et,

je tombe,

sur cette affiche deux rangs de sièges derrière moi :

l'affiche complète annonce les portes ouvertes de la CCIP

Et je me dis... que c'est un truc de OUF et qu'il faut absolument que je le raconte sur mon blog!

Voilà.

Sinon panégyrique est un nom masculin qui signifie apologie, éloge.

De rien!


1 commentaire:

gitAnne a dit…

Oserai-je avouer que j'ai du corriger 5 fois ce post parce que je n'arrivais pas à écrire correctement NIETZSCHE partout?!
...

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